L'HOMME PUMA

Genre :  félin volant, vain, vilain

Fiche technique

Revue : Marc Madouraud

L'Homme-puma... Le grand, le puissant, le mythique Homme-puma ! Un nom qui a dû faire trembler... euh, le distributeur quand il a vu le rachitisme du nombre des entrées en salles.

Bon. Tout commence en Angleterre par un grand méchant, l'infâme Kobras (Pleasence), chef mégalomane d'une puissante organisation criminelle dont les membres s'habillent, quand ils sont entre intimes, d'un charmant uniforme de skaï noir, à mi-chemin entre le vêtement de sudation et les combinaisons pour vieux space-operas italiens. D'un goût exquis, quoique un brin facho.

Kobras qui, comme tout tyran qui se respecte, a envie de devenir maître du monde (faut suivre quoi comme formation pour y arriver ? Y'a une option génocide ? Des travaux pratiques de tortures, des exercices de manipulation de masses ?) Il dispose pour cela d'un gros masque doré, piqué à une antique religion sud-américaine, qui détient de très très gros pouvoirs. Ainsi, en regardant au travers, on peut contrôler l'esprit d'une personne si elle est placée juste devant. Par contre, si la victime à dominer se trouve à distance, on prend une tête de mannequin en plastique à sa ressemblance, qu'on pose sur une table et dans la chevelure de laquelle on plante une multitude de fils électriques colorés (le résultat fait un effet boeuf, d'une ringardise rarement atteinte) ; on n'a plus alors qu'à regarder à travers le masque (la tête en plastoc se met à se déformer sous un effet de distorsion d'image, ce qui achève le ridicule du procédé) et à articuler ses ordres. Et si avec tout ça vous n'arrivez pas être maître du monde, faut vous reconvertir, les gars !

Seulement Kobras a une inquiétude (le spectateur aussi, mais pas la même) : il ne craint qu'un homme au monde, le fameux - pour lui - homme-puma, qu'il a bien l'intention d'éliminer. Pour cela, il met au point un plan infaillible : comme un des pouvoirs de l'homme-puma est de voler (comme nous le découvrirons par la suite), il envoie ses sbires rechercher des quidams répondant à certains critères (jeunes, américains, avec des parents médecins morts dans un accident) afin de les défenestrer manu militari depuis un étage élevé (ce qui présuppose que les victimes travaillent ou habitent dans un gratte-ciel, car si elles crèchent dans un mobile-home ça va être plus duraille). Donc, si le gars vole, ce sera l'homme-puma ; s'il s'écrase comme une bouse fraîche, comme les quatre premiers qui bénéficient du procédé... ben, ce sera un homme-bouse, tout simplement. Heureusement qu'ils n'ont pas affaire à un homme-langouste, imaginez le temps et les efforts pour faire bouillir une marmite géante afin de déterminer si le candidat, une fois plongé dedans, devient rouge ou non !

Tony, un jeune paléontologue travaillant au musée d'histoire naturelle londonien, ne s'inquiète pas de la série de meurtres, bien que les victimes aient les mêmes caractéristiques que lui. Pourtant, au musée, il commence à s'émouvoir quand un gigantesque indien sud-américain (Fuentès) se met à rôder dans les salles. Intrigué, il le suit... et se fait défenestrer depuis un étage élevé. Miracle, sa chute est extrêmement ralentie, et il atterrit sain et sauf ! Il se fait encore courser dans le parc par l'indien qui, quand il le coince, le traite simplement d'homme-puma (toi-même, eh !), puis disparaît.

Interloqué, Tony revient dans le musée, où il se fait aborder par une ravissante créature (Sydne Rome) nommée Jane Dobson, qui lui déclare qu'elle est en train de faire une thèse (alors, chérie, tu thèses ?) et qu'elle aurait besoin de ses connaissances. Pour cela, elle l'invite chez son père, à l'Ambassade de Hollande, où ce dernier donne une soirée. Charmé, Tony accepte. (Dites, si ça se passe comme ça, l'écriture des thèses, je regrette de ne pas avoir suivi des études scientifiques poussées). La fille part, guettée par l'Indien. Une fois dans sa voiture, elle téléphone à Kobras pour lui annoncée qu'elle a accompli sa mission : eh oui, il s'agit d'une espionne contrôlée grâce au masque d'or.

Quand il revient chez lui pour se préparer, la nuit tombée, il tombe sur... l'indien géant, qui lui raconte que le père de Tony était jadis homme-puma dans les Andes (ça paie bien ? la retraite c'est à quel âge ?), et que lui-même s'appelle Vadino, représentant des Dieux (tiens, un VRP divin) sur Terre. Il tente de lui remettre une ceinture qui fera de lui un vrai homme-puma, mais Tony refuse et s'enfuit. Vadino essaie bien de l'avertir des dangers qui le guettent s'il se rend à la réception de l'ambassadeur (des Ferrero Roche d'Or avariés ?) ; Tony n'en a cure et parvient à l'ambassade où Jane, au sourire presque aussi grand que son décolleté, l'accueille. Il y rencontre Dobson l'ambassadeur (au patronyme typiquement batave, c'est visible), mais aussi un nouvel arrivant : Kobras en personne, en élégante tunique métallisée, entouré de ses sbires.

Pendant que Kobras rejoint les dignitaires présents pour une réunion de première importance, Tony et Jane s'isolent pour théser comme des bêtes. Lors de la réunion en question, Kobras semble vouloir convaincre ses interlocuteurs de lui accorder les pleins pouvoirs pour une sombre affaire de monopole énergétique. Nous n'en saurons pas plus, mais comme de toute façon ça n'a guère d'impact sur l'intrigue, on se consolera aisément. A l'étage supérieur, après quelques discussions scientifiques, les deux jeunes gens sont passés aux travaux pratiques quant aux modes de reproduction des différentes espèces, mais leurs ébats naissants sont interrompus par des brutes qui tentent de s'emparer de Tony (moi, à leur place, je sais sur qui je me serais jeté, mais chacun ses goûts). Grâce à sa nyctalopie d'homme-puma (Vadino, présent sur les lieux, a opportunément explosé le compteur, créant une obscurité complice), il échappe à ses poursuivants et se réfugie sur le toit. Gros malin, comment tu fais maintenant ? Vadino, en bas, lui lance la ceinture en le suppliant de la mettre. Tony obtempère, et une cape miteuse et un polo à emblème doré le revêtent soudain, par génération spontanée. Un coup à ruiner les fabricants de vêtements. Puis l'indien lui enjoint de sauter : et Tony ne tombe pas, il vole ! D'une manière peu esthétique, en s'agitant dans tous les sens (admirons les transparences merveilleusement loupées), mais il vole réellement. D'ailleurs, Ranko le bras droit de Kobras, dévoilant ainsi d'importantes lacunes en zoologie, ne dit-il pas à son patron : « on aurait dit un félin qui volait » ; encore un qui est devenu tueur parce qu'il n'était pas bon élève.

Le plus atroce, c'est qu'un ignoble jingle électronique, aussi aigrelet que hors de propos, retentit à chaque fois que Tony fait un mouvement dans les airs. Vadino lui explique que « dans tes veines coule le sang venu d'un autre monde », et qu'il possède différents pouvoirs, sans pour autant être invulnérable. Il lui confie aussi que, comme « seul l'homme-puma peur anéantir l'homme qui a profané le Puma-Dieu », c'est à lui qu'incombe la tâche de foutre la pâtée (pour chat) à Kobras. En volant, il suit la voiture de son ennemi, qui tente de l'attirer dans un piège ; il échappe aux balles, mais ne parvient pas à faire avouer à un des hommes de main l'emplacement du repaire de la bande.

Tony rejoint ensuite Vadino dans son refuge, une vieille usine désaffectée. S'ensuit une séance d'incantations au Dieu-Puma, émaillée de belles phrases mystico-pouet-pouet du plus exquis ridicule. Ne reculant devant aucun expédient, Vadino décide d'utiliser un des pouvoirs de l'homme-puma pour découvrir l'antre de Kobra : Tony, en se concentrant, peut devenir immatériel, se déplacer dans l'espace et atteindre le lieu qu'il a choisi (enfin, c'est ce que j'ai compris, car le scénariste s'est manifestement dopé à la grappa artisanale sur le coup). Manque de pot, Tony - ou son double astral, pas très claire la situation - passe dans une semi-réalité où il n'arrive pas à se diriger (si vous ne comprenez rien, rassurez-vous, moi non plus, tout ce que l'on peut dire c'est que l'acteur s'agite sur fond d'un Londres aux couleurs dénaturées). Il réintègre son corps. Echec donc. Il ne peut se projeter qu'à un endroit qu'il connaît déjà.

Vadimon insiste : ils doivent absolument retrouver le masque d'or, sinon Kobras pourra satisfaire ses sinistres ambitions. Qu'à cela ne tienne. Tony se téléporte alors dans le camion de son ami le pompier et lui emprunte un de ses radio-émetteurs (et me demandez pas ce qu'un pompier peut foutre d'un pareil engin, le scénariste n'a pas prévu de notice explicative pour accompagner ses délires). De retour dans l'usine qui sert de refuge à son copain, il découvre que Ranko et ses hommes de main l'ont capturé et méchamment tabassé pour servir d'appât au piège grossier qu'ils voudrait tendre à Tony. Bien sûr, l'homme-puma, bondissant un peu partout (un trampoline a manifestement dû beaucoup servir), file une raclée aux malandrins et secourt l'indien. Ce dernier, bien que fort mal en point, s'auto-guérit en quelques secondes grâce à une amulette et à une petite incantation vite faite sur le gaz. Tony a un nouveau plan : il se téléporte (son nouveau jeu) dans la voiture de Jane et y cache le radio-émetteur avant de disparaître. Jane, bien que contrôlée à distance par Kobras, tente de lui résister sans y parvenir. Vadino et lui n'ont plus qu'à suivre la belle blonde jusqu'à un immense château dans la campagne anglaise. Il s'agit du domicile de Kobras, qui y héberge une réunion entre militaires, à la quelle participe Dobson. Bien que persuadés de prendre des décisions de leur propre volonté, ils ignorent que leur hôte les manipule depuis la pièce voisine, à travers un miroir sans tain, grâce au masque d'or. Une fois cette corvée finie, le futur maître du monde suggestionne Jane pour qu'elle abatte Tony dès qu'elle le verra. Mais Tony surgit dans la pièce et la jeune fille, dans un effort surhumain, ne tire qu'en l'air. L'homme-puma se rue alors sur son adversaire, mais le masque génère une sorte de champ de force en forme de cloche autour de son possesseur, sur lequel il s'écrase comme un moustique sur un pare-brise, et retombe abasourdi.

Kobras lui annonce triomphalement qu'il a perdu tous ses pouvoirs. Pourtant, Tony se relève, traverse le mur et se met à voler (eh, faudrait accorder vos violons, les gars !) Mais le criminel insiste avec son masque, et le pauvre homme-puma chute. Il se rattrape au mur de briques d'un immeuble en construction, et est finalement sauvé par l'intervention de Vadino. De retour à l'usine désaffectée, privé de ses super-pouvoirs, Tony subit de nouveau l'influence de Kobras qui lui ordonne de se suicider ; heureusement, l'indien lui enjoint de répéter, de façon répétitive, la phrase salvatrice : « chaque homme est un dieu, chaque homme est libre ». Ca a l'air tout con, mais ça marche. Comme les sbires kobrassiens viennent s'assurer de la mort du jeune homme, Vadino lui dit d'user d'un pouvoir qu'il a conservé, car, confie-t-il, son ennemi ignorait son existence (ça c'est du raisonnement béton !) : la faculté d'avoir les apparences de la mort durant une dizaine de minutes. Evidemment, les bêtas se laissent prendre.

Son ami n'étant plus d'aucune utilité, Vadino se déguise en bombe-humaine avec des dizaines de bâtons de dynamite, afin d'aller faire sauter le repaire de Kobras. Tony lui demande de l'accompagner, mais n'obtient qu'un solide crochet au menton, qui l'estourbit pour le compte. Vadino se rend donc au château, et est rapidement intercepté par les gardes. Il exige d'être mené devant leur employeur, menaçant sinon de tout faire sauter. Kobras braque sur lui le masque d'or et croit l'avoir sous sa coupe (pas sa coupe de cheveux, évidemment, je vous rappelle qu'il s'agit de Pleasence). Faux ! Vadino a gardé toute sa lucidité grâce à la super-phrase (« chaque homme est un dieu, chaque homme est libre », répétez après moi) et balance vers le miroir sans tain derrière lequel se terrait l'aspirant maître du monde un bâton de dynamite.

L'explosion fait des dégâts dans la pièce, éparpillant notamment les têtes de cire hérissées de fils. La sienne (de tête en cire) étant brisée, Jane retrouve sa volonté et fracasse de ses blanches mains celle de Tony. A ce moment, dans l'usine où il repose, l'homme-puma se réveille et retrouve tous ses pouvoirs. Il vole à toute vitesse vers le château et s'empresse d'aider Vadino, assailli de toutes parts par un nombre impressionnant de malfrats ; les deux amis les mettent à mal à grand renfort de baffes, dans une chorégraphie qui fait paraître crédible les célèbres bagarres de Terence Hill et Bud Spencer (il faut dire que les sauts de puce incessants de Tony n'arrange pas la véracité de la scène).

Une fois les seconds couteaux expédiés, Tony s'attaque à leur patron. Mais celui-ci, pas fou, se réfugie derrière son champ de force. Le héros se fracasse une nouvelle fois la physionomie dessus, sans cette fois perdre ses pouvoirs (encore les effets de la grappa sur le scénariste, je suppose). Pas bête, il passe par en-dessous la cloche d'énergie et assaille Kobras. Celui-ci arrive quand même à s'enfuir par une trappe opportune dans le plancher. Tony le poursuit et le voit s'envoler en hélicoptère. En volant, l'homme-puma vole autour de l'appareil en évitant les balles des mitrailleuses, et finit par pénétrer dans la carlingue. Surpris, Kobras lâche les commandes, et l'hélicoptère s'écrase au sol, non sans que Tony se soit échappé.

Scène finale : Tony, Jane et Vadino, ainsi que le masque d'or, se trouvent en haut d'une haute colline dominant le panorama, entouré de menhirs et de dolmens maigrichons (si, si, je n'invente rien). Vadino nous fait quelques petites incantations, une éclipse de soleil survient, et une immense boule de plafond scintillante pour boîte de nuit apparaît dans le ciel. Mais pas une boule à facettes, mais plutôt à couches lumineuses superposées. Un vaisseau spatial !

Devant un Vadino satisfait qui manifestement s'y attendait, et un couple éberlué, le masque d'or disparaît et semble téléporté jusqu'à l'engin. Le grand Indien annonce alors qu'il va rentrer dans ses pénates andines, et qu'il sera heureux, plus tard, de revoir son ami et son futur fils, pour qu'il forme celui-ci à la difficile tâche d'homme-puma. Là-dessus, il se fait aussi téléporter, après avoir dit adieu aux tourtereaux. La boule lumineuse disparaît elle aussi, à la recherche d'une autre boîte de nuit. A peine seuls, Tony et Jane semblent très préoccupés par le mode de reproduction aérien des hommes-pumas...

Ce film a l'honneur d'être considéré comme un des 20 plus mauvais films de tous les temps par le classement d'Internet Movie Database. Honnêtement, il ne mérite pas tout à fait pareille ignominie. Pour moi, un très mauvais film, c'est une daube dont on ne peut pas supporter la vision plus de vingt minutes. Ce qui n'est pas le cas ici : L'Homme-puma se suit sans déplaisir - sinon celui d'avoir mal aux côtes à force d'être plié de rire - jusqu' à la fin, d'autant qu'il ne se permet aucun temps mort.

De là à dire qu'il est bon, il y a une marge plus large que le système solaire. Ce qui me choque d'abord, c'est cette liberté prise avec la zoologie, en laissant entendre que les pumas savent voler ; si c'est vrai, personne ne l'a jamais dit aux principaux intéressés, qui se contentent, depuis d'innombrables générations, d'utiliser sagement leurs quatre papattes. Vous allez me dire, les scénaristes auraient dû logiquement se rabattre sur un quelconque oiseau des Andes. Ben oui, mais l'homme-condor, pas de bol, avait déjà été réquisitionné par Disney.

Laissons cela. Attardons-nous un moment sur les sublimes effets spéciaux : transparences innommables lors des séquences aériennes (avec gracieux mouvements de l'acteur pour cause de câbles non maîtrisés) ; traitement des couleurs lors de l'exercice des « super-pouvoirs » propre à flanquer la nausée ; idée inoubliable des hideuses têtes de mannequins « branchées » (celle de Sydne Rome est particulièrement ratée), qui profitent même d'une petite distorsion d'image dès que le masque entre en fonction...

Les acteurs ? Le héros, l'inconnu Walter George Alton, n'a quasiment rien tourné d'autre au cinéma, bien qu'il ne paraisse pas plus mauvais qu'un autre. Donald Pleasence nous offre sa tête habituelle quand il hante du bis raté : renfrognée, avec un minimum syndical d'expressions. La délicieuse Sydne Rome, peut-être pas douée mais très décorative, semble toujours avoir l'air de vendre ses ratiches aux enchères tant son sourire est démesurément large ; notons qu'après ce film elle n'eut quasiment plus de premiers rôles, alors qu'elle n'avait même pas trente ans ! En fait, la véritable vedette, c'est Miguel Angel Fuentès : ce quasi-géant au faciès un chouia acromégale apparut plus tard dans Fitzcarraldo, mais aussi dans des daubes comme Deathstalker 3 ou l'éternel Mookie (Cantona, Villeret et un singe). Imperturbable et pénétré de son rôle, il arrive à réciter les dialogues idiots qui lui ont été donnés sans esquisser le moindre sourire, et est pour beaucoup dans le semblant de crédibilité que présente le film - on a presque envie de croire à l'homme-puma, à le voir si serein et si puissant. Le réalisateur, Alberto De Martino, a probablement fait pire dans sa prolifique carrière, toutefois il faut sans doute chercher un peu (Miami Golem ?) Quant au scénario... dire qu'ils s'y sont mis à deux... A part invoquer la grappa comme excuse, je ne vois pas trop. Inventer un super-héros an(o)din d'origine extra-terrestre relevait du concept saugrenu mais amusant, mais avec un tel traitement, l'intrigue tombe dès le départ dans un burlesque achevé. La seule vision de Pleasence et de ses gorilles en uniforme de skaï noir dans le plus pur style facho futuriste situe le niveau de l'ensemble : ultra-manichéisme, naïveté nichée dans le moindre des détails et un gros délire à base de super-pouvoirs débiles pour tenter de pimenter des bagarres hill-spenceriennes.

Cependant, si on sait le regarder avec des yeux d'enfants en bas âge - ou de producteur transalpin - cela reste assez divertissant dans le genre nunuche. Bon, où elle est la grappa ? Ma che, c'est pas tout ça, mais ça donne soif !

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