DragonHeart II
Genre : on savait pas quoi faire, on a fait un film de dragons
Fiche technique
- DragonHeart II: a new beginning, 2000, USA
- Réalisation : Doug Lefler
- Production : n'aurait pas du avoir lieu
- Avec Christophen Masterson, Harry Von Gorkum, Rona Figueora, Matt Hickey, ... (pffff)
Revue : Pen of Chaos
Ce film était sorti quasiment sans promo, ce qui est bien étrange, vu que le premier avait fait parler de lui tout de même. Pour mémoire on y retrouvait Denis Quaid en chevalier, un dragon fort bien de sa personne et vocalisé par Sean "j'ai de la présence" Connery (Philippe Noiret en France, mouhahaha) et quelques acteurs fraîchement sevrés errant dans un conte heroïc-fantasy de milieu de gamme.
Le chemin vers le bas de gamme a été trouvé avec ce deuxième opus.
Aucun acteur connu cette fois. Aurait-on coupé les vivres ? Qui a dit que ça coûtait moins cher de faire une séquelle ? Ah, mais monsieur ici nous ne sommes pas chez Corman, le dinosaure ne peut pas être réutilisé, il faut tout refaire. Damned. Tant pis, on va gratter sur le budget casting. Fais-voir, combien on a ? 60 dollars ? Ca ira, mes voisins de palier sont libres le week-end prochain.
Je suis médisant ?
Attendez de voir le film.
On nous a fourré là-dedans un gamin à moitié demeuré, quelques moines crétins, des méchants méprisables et deux chinois pratiquant le médiéval-fu. Le dragon est un jeune, il ne sait pas voler, pète du feu (je n'invente rien) et semble avoir étudié ses grimaces dans les oeuvres de Disney.
A noter :
- 10 batailles au moins, pas une goutte de sang.
- On peut mourir d'un coup de polystyrène taillé en pointe.
- Quand c'est le dernier dragon, ce n'est jamais vraiment le dernier
- Les rois sont bêtes
- Les moines sont bêtes
- Les dragons sont bêtes
- Les chevaliers sont bêtes
- Les réalisateurs sont... non rien.
Grave. Dommage car avec un sujet aussi merveilleux et si peu traité (pas beaucoup de dragons finalement dans l'histoire du cinéma) on pourrait s'attendre à du bon boulot. Non, c'est pas pire que Donjons et Dragons quand même, faut pas abuser.
Voilà !