Le Blob 2

Genre : chewing-gum of death

Fiche technique

Revue : Kung Kong

Bon déjà pour ceux qui ont vu le premier Blob, il faut vous dire que ce film n'a absolument rien à voir. L'action se situe en l'an de grâce 1954 dans un cinéma d'une ville moyenne américaine (NDRL: ben, justement, le 1 se passait aussi dans un ciména :)). Pour se mettre d'entrée dans l'ambiance, on assiste au défilé de tous les spectateurs du film (une petite dizaine en tout) qui sont tous plus caricaturaux les uns que les autres : en vrac, les blousons noirs (obligé pour l'époque), les deux étudiants cliché du scientifique, le couple coincé, la bonne famille strcite avec papa, maman et Junior, le couple de jeune où le mec est plutot en rût....Tout ce beau monde est réuni pour voir la projection d'un film de science fiction qui parle de voyage dans le temps. En fait tout le film est basé sur une alternance entre images du cinéma et ce qui peut s'y dérouler, et images du film dont on suit l'évolution en même temps que les spectateurs. Ce film donne d'ailleurs au réalisateur l'ocassion d'effets les plus Z qui existent (vous vous imaginez les vieux films avec des fausses soucoupes volantes bidons, là c'est pareil mais en pire) avec néanmoins des scènes mémorables (des robots pourris en carton gris qui font bouger leur corps sur du bon vieux rock'n'roll). Là dessus, comme vous l'aurez sûrement deviné, le blob va faire irruption dans le cinéma et commencer à s'attaquer à tout ce qu'il trouve de vivant dans le hall pour commencer puis il va s'enflammer...

Si la description en restait là, on pourrait penser à un film somme toute sympathique, mais c'est parce que je n'ai pas évoqué le gros point noir du film : ce film est d'une lenteur atroce. C'est carrément insupportable, les gens mettents cinquante ans à s'installer dans le cinéma, l'action du film qu'ils visionnent est on ne peut plus molle et le blob met des siècles avant d'arriver et de commencer à tuer des gens (il en tue pas souvent en plus). C'est vraiment hyper dommage car ce film aurait pu être un monument du Z (il est tellement Z, que c'est bien le seul titre dont il pouvait réver) avec au passage quelques notes d'autidérision et certains côtés marrants, mais par sa lenteur il en devient hyper chiant. Pour tout vous dire, j'ai eu tellement de mal à tenir tellement il se passe rien que pendant les 30 dernières minutes, je pianotais sur mon ordi tout en regardant la fin du film.

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