Killer Barbys
Genre : la fesse cachée de Willow
Fiche technique
- 1996, Espagne
- Réalisation, scénario : Jesus Franco (tout s'explique !)
- Avec Santiago Segura, Mariangela Giordano, Aldo Sambrell, Charlie S. Chaplin, Silvia Superstar, Carlos Subterfuge, Angie Barea
Revue : Manou
Le film commence sur un château flou, on ne sait exactement où. Un vieux type, muni d'une arbalète et suivi d'un débile léger qui ricane niaisement et de deux nains, poursuit un autre type à qui le débile léger finit par trancher la gorge. Le débile coupe une oreille à la victime et la donne aux nains.
Dans une chambre du château, on voit un lit sur lequel est couché un cadavre en putréfaction, mais vivant (???). En fait, on apprend que c'est une femme et qu'elle est "malade" (tu parles !). Elle a besoin d'un traitement spécial (on sait tout de suite que c'est de sang dont elle a besoin, mais bon, des fois que les spectateurs soient demeurés, on fait genre suspense à deux balles).
Sans aucune transition, nous voilà dans une boite de nuit où un sale groupe de rock mi-keupon mi-métal/monop' donne un concert. Les deux filles du groupe sont biensûr à moitié à poil... Après le concert, le groupe monte dans sa camionnette et (on ne l'avait pas deviné) se paume en pleine campagne, la camionnette ne démarre plus. Le vieux type à l'arbalète (mais qui ne l'a plus) vient leur offrir son aide et les emmène dans son château. Dès le début, les membres du groupe le trouvent louche car il fait semblant de téléphoner à un garagiste avec son interphone (elle est bonne, celle-là !). Deux des rockeurs restent dans la camionnette et une scène de cul hyper longuette et sans grand intérêt commence. Pendant que ces deux là baisent comme des fous, les deux nains ouvrent la camionnette et leur piquent les poupées barbies qui sont accrochées au rétroviseur (on ne saura jamais pourquoi). Après la baisouille, le couple sort de la camionnette et va vers le château. Notons que la fille a une jupe hyper courte et que l'on voit clairement ses fesses ; c'est donc le cul à l'air qu'elle se présente chez ses hôtes.
Dans la chambre, le cadavre commence à prendre forme à force de boire le sang que lui apporte le vieux. "Redeviendrais-je belle comme avant ?" demande le cadavre au vieux. "Oui, mon bel amour !" répond le vieux. Il y a ici 5 jeunes gens en plaine santé !" (gnark ! gnark ! gnark !).
Dans le salon, les "jeunes" regardent le portrait accroché au mur et qui représente un femme brune hyper belle (à moitié à poil, biensûr) et la reconnaissent comme étant une grande chanteuse ou actrice qui était une star 150 ans plus tôt (balaises !). Dès fois que l'on soit vraiment neu-neu, ils disent que ce ne peut être la femme de leur hôte puisqu'elle aurait 150 ans ! Ouarf ! ;o)
Et la tuerie commence... Le débile et les nains butent les musicos les uns après les autres dans l'indifférence générale. Les membres du groupe restant ne s'inquiètent absolument pas... Et la Comtesse (l'ex-cadavre vivant "guéri") descend de sa chambre habillée en pute pour les inviter à diner. Elle ne mange presque rien et montre ses seins à table en disant "Quelle belle qualité de peau j'ai, n'est-ce pas ?!". Elle emmène un rockeur dans sa chambre, l'attache au lit et se touche à côté de lui avant de le tuer à coups de dague.
Un peu plus tard, la fille qui reste découvre une cuisine pleine des cadavres de ses potes. Elle crie. Dans un coin, couché dans une brouette, le batteur du groupe qui a la gorge tranchée est encore vivant. Elle le sauve et ils s'enfuient. Malgré sa gorge tranchée, le batteur fout le feu au château (balaise !).
On retrouve le couple sur scène dans une boite de nuit. Ils font du rock-caca-boudin comme avant. Happy end, donc ! ;o))
Sublime, non ?