Livres et couvertures
A la Renaissance, la lycantropie était considérée comme une manifestation de sorcellerie et condamnée comme telle par les juges démonologues.
Certains juges, tels Pierre de Lancre, se livrèrent à une persécution systématique de la sorcellerie.
Ils rédigèrent des ouvrages démonologique souvent inspirés du Malleus Maleficarum (voir rubrique histoire).Frontispice et tête du chapitre du Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons de Pierre de Lancre, 1612.
Le juge démonologue Henry Boguet rapporta plusieurs anecdotes et comptes-rendus sur les loups garous, dont le celebre cas du criminel Gilles Garnier (à venir prochainement dans la rubrique Histoire).
Henry boguet, Discours exécrable des sorciers, 1603.
Comme la plupart de ses confreres, le juge démonologue Jean Bodin accorde une importance particuliere aux pouvoirs du Diable.
Jean Bodin, De la démonomanie des sorciers, 1630.
Le traité de Dom Calmet, synthèse de nombreux rapports antérieurs, reflète l'intrêt porté au vampirisme au Siecle des lumières.
Edition originale, Paris 1746.
Magica de spectris et apparitionobus Spiritum de Henningus Crocius, libraire à leipzig.
Sur le Frontispice on y rencontre une stryge qui remue le terrible ragoût dont un diablotin semble lui dicter la recette.
Paru à Leyde en 1656.
La poule noire, ouvrage de divination et de magie populaire, paru au XIXe.
Recherches par Elric.