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Le malleus maleficarum

Conjoncture de désordre et d'abomination, l'année 1488 marque la fureur des Dieux, nous sommes en Rhénanie ; grêle et inondations font naître misère et famine, la peste et la lèpre s'abattent sur les villages, pestilence et mort se déchainent. L'impuissance des hommes et la frigidité des femmes viennent s'ajouter à cette horreur. De cette époque de fureur et de cris, un accouplement monstrueux se prépare, enfant du délire et de la folie, le Malleus Malleficarum hurle à la face du monde sa naissance, le plus important et le plus sinistre traité de démonologie vient d'être écrit (On peut voir la couverture du Livre dans la rubrique images de ce site).

Il est l'expression de la peur et de l'angoisse absolue, issu de l'esprit de deux dominicains : Sprenger Jacques et Institoris Henri, le Malleus traduit dans ses pages noires une véritable législation concernant les interrogatoires, jugements et châtiments ; c'est un code d'instruction de l'horreur qui déverse sur les terres d'Allemagne des flots de sang abreuvés par les terribles flammes des bûchers.

Le responsable désigné c'est la Femme, une haine viscérale s'empare des hommes, le seul mot Femina doit engendrer répulsion et rejet puisqu'il est formée sur (foi) et Minus (moins). Malheur de la création, la Femme caractérise infidélité, ambition et luxure, ainsi parle Sprenger.

Cette oeuvre d'incitation au massacre est composée de trois parties :

Une première partie essentiellement théologique ou l'on peut voir planer l'ombre de St Thomas d'Aquin et de St Augustin, les auteurs s'efforcent de démontrer l'existence de la sorcellerie mère du malheur qui accable le pays.
La seconde partie décrit avec une précision diabolique la Sorcière, ses moeurs et coutumes, les moyens pour échapper à ses charmes et attractions, nul n'est à l'abri ! Sauf les juges car ils sont bénis des anges...
Enfin la troisième partie décrit les différentes méthodes pour assassiner la Sorcière, des terribles rouages sont mis en place, implacable ces lignes ne laissent aucune chance à l'accusée. Question, tortures, sadisme s'allient dans une danse de sang et de cris.

"On doit montrer la salle des tortures, décrire chaque instrument avec précision, faire entendre à l'accusée les cris qui résonnent par delà les geôles, remettre perpétuellement le supplice."

Ce livre sera à l'origine d'une vague déferlante qui va inonder de ses flots de haine et de supplices toute l'Europe, une oeuvre de folie qui va engendrer des terribles et sombres vocations, de grand esprits et philosophes écriront à la suite du Malleus Malleficarum des ouvrages de démonologie ayant pour but d'affiner toujours plus ces terribles instruments de mort.
Nourrie des lignes de ce livre, les terribles chasseurs de sorcières dont Nicolas Remy brûleront des centaines d'innocentes au nom de la sorcellerie.

"Ils gémissaient de ne pouvoir faire brûler les jeunes enfants..."

Deux cent ans seront nécessaire pour faire taire ce fanatisme encré de fureur et de haine.

De l'info ainsi que des possibilités de commande du livre sont disponibles en cliquant ici (site externe).

Article par ElricWarrior

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Lilith, reine des succubes

Voici ce qu'en dit le Dictionnaire du Diable, de Roland Villeneuve :

Sanguinaire, jalouse, luxurieuse et impudique, à la ressemblance de la suméro-akkadienne déesse Lilitu, dont son nom très probablement dérive, Lilith apparaît comme la reine des succubes. Cent quatre-vint mille servantes sont à ses ordres, toujours prêtes à envahir notre univers, vivant dans les maisons en ruines, sortant de nuit et se nourrissant de pus et de vermine. Incarnation du Mal, Lilith est la terreur des femmes en couches, car on la soupçonne de voler les nouveau-nés pour les dévorer à l'instar d'une goule. Aussi place-t-on cette inscription sur le mur de la chambre des parturientes :

"Adam et Eve, ici ; Lilith dehors !"

Une autre tradition en fait la première femme d'Adam, dont elle aurait eu d'innombrables démons, avant de s'enfuir pour épouser Samaël, l'Ange de la Mort. Rémy de Gourmont devait subtilement évoquer le caractère imprévu et morbide des vices de Lilith que, pour sa part, Victor Hugo comparait à une femme fatale, résumant l'âme d'un monde disparu :

"Afin qu'Adam goûtât le fiel avant le miel
Et le baiser du gouffre avant celui du ciel
Eve était nue, Isis-Lilith était voilée
Les corbeaux l'entouraient de leur fauve volée ;
Les hommes la nommaient Sort, Fortune, Ananké ;
Son temple était muré, son prêtre était masqué ;
Elle buvait du sang dans le bois solitaire ;
Elle avait des autels effrayants. Et la terre
Subissait cette abjecte et double obscurité ;
En bas Idolâtrie, en haut Fatalité."

Autres précisions

Lilith apparaît dans les mythes juifs, sumériens, arabes, et même teutoniques et on la cite par deux fois dans la Bible (Isaïe et Job). Mais ses origines, pour peu que l'on puisse remonter plus en avant dans le temps, sont sumériennes. Personnage secondaire de "l'épopée de Gilgamesh" (VIIe siècle av. JC), elle sert de demoiselle de compagnie à la déesse Inana, conduisant les hommes des champs vers le temple d'Erech pour l'accomplissement de coutumes sacrées et de nature sexuelle. Elle se transforme ensuite dans la mythologie assyro-babylonienne en deux catégories de démons de la tempête : les Liliu démons masculins et les Lilitu démons féminins.

A ce propos les histoires traitant des démons Babyloniens mentionnent que Lilith (Alors appellée Lillithu ou Ardat-Lilli) n'était pas (à cette époque) un démon à part entière mais simplement une humaine possédant d'immenses connaissances et quelques pouvoirs spéciaux. Repoussée par les démons qui ne voulaient pas d'elle, elle profita de ce qu'elle connaissait leur nom sacré pour les invoquer et par divers pactes gagna leurs pouvoirs... elle devint alors celle qu'on connaît, la ravisseuse, plongée dans le stupre, la reine des succubes.

Ce n'est que plus tard, que Lilith redevint un démon spécifique. Elle hantera les légendes et superstitions juives durant le Moyen Age, puis réapparaîtra au XIXème lors duquel elle inspirera les Romantiques. Suivront les adeptes du satanisme, du luciférisme et d'occultisme mais aussi d'astrologie, de littérature, d'art ou de musique. Difficile de concevoir un point commun entre Carl Jung, Dante Gabriel Rosetti ou Aleyster Crowley ! Même le mouvement féministe se l'appropriera dans un engouement dû à la légende suivante :

La première Eve

Il est au sein même de la Genèse une contradiction qui a tourmenté plus d'un théologien. Ainsi, dans le premier récit de la création est-il écrit :
"Dieu créa l'homme à son image, à l'image de dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa" (Gen 1-27). Alors que dans le second récit de la création, Adam est seul créé le sixième jour, puis s'en suit l'épisode célèbre :
"Alors Yahvé Dieu fit tomber une torpeur sur l'homme, qui s'endormit. Il prit l'une de ses côtes et referma la chair à sa place. Yahvé Dieu bâtit en femme la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena à l'homme. L'homme dit : "A ce coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme, car c'est d'un homme qu'elle a été prise, celle-ci ! " (Gen 2-21)

De fait existe-t-il certaines légendes judaïques, qui font de Lilith la première femme avant Eve. On peut en trouver une version écrite dans l'Alphabet de Ben Sira (IXème siècle). En voici un extrait :

"Lorsque l'Eternel a créé son monde et a créé le premier homme, Il a vu qu'il était seul et lui a aussitôt créé une femme de la terre comme lui, et son nom était Lilith. Aussitôt ont-ils commencé à se quereller. Lui disait : "Tu te coucheras en dessous" et elle disait : "C'est toi qui coucheras en dessous, puisque nous sommes égaux et tous les deux formés de la terre. "

Et ils ne s'entendaient pas. Quand Lilith a vu qu'il en était ainsi, elle a prononcé le Nom ineffable (le Tetragramaton) et s'est évanouie dans l'air..."
Puis, Yahvé dépêcha trois anges à la poursuite de Lilith : Sinwy, Sinsinwy et Samengelf. Ils la trouvèrent sur les bords de la Mer Rouge où, en compagnie des démons, elle s'adonnait aux orgies les plus répugnantes (la superstition hébraïque voulant que l'eau attire les démons).

Aux envoyés célestes venus la ramener, elle répondit : "Comment retournerais-je à l'Eden, après avoir goûté les joies les plus exquises sur les rives de ce fleuve ? ". Les anges menacèrent d'immoler chaque jour mille de ses rejetons infernaux. Elle leur rétorqua qu'il était dans sa nature de tuer les enfants, et de menacer les femmes enceintes. Pourtant, elle leur promit de ne pas s'attaquer aux nouveau-nés protégés par leurs trois noms et ils la laissèrent à ses obscènes occupations. C'est la raison pour laquelle certaines sages-femmes juives mettaient au cou des petits enfants des pentacles portant les noms des trois anges, et qu'elles inscrivaient sur les murs de la chambre où reposaient les femmes en mal d'enfantement, les mots : adim ch anah chouts lilith ("que Lilith soit éloignée d'ici").
Depuis, par jalousie, Lilith tente de séduire les hommes (descendants d'Adam et Eve) endormis et isolés, afin d'engendrer, grâce à la semence qu'ils perdent en dormant, les Shedims, les Rouchims et les Linilim ou Liliots. Ceci permet de l'assimiler à une succube et, à l'instar de la plupart de ces créatures qui passent aisément du succubat à l'incubat, on la dépeint fréquemment comme androgyne. Lorsqu'elle ne peut détruire la vie d'un enfant d'homme, de dépit, elle se tourne contre les siens. Et n'ayant pas goûté aux fruits de l'Arbre de la connaissance du Bien et du Mal, elle jouit de l'immortalité ; contrairement d'ailleurs à beaucoup d'autres démons. Elle peut être à ce titre être appelée Déesse Noire.

Diverses facettes de Lilith

Ils sont nombreux et parfois contradictoires, comme souvent dans la démonologie.
Lilith se rapproche de l'Empousa de la mythologie grecque, fille d'Hecate, séduisant les hommes durant leur sommeil, suçant leur sang et goûtant leur chair, ou de Lamiae (d'où serait dérivé le terme Lamie ?), une reine lybienne délaissée par Zeus, prenant l'apparence d'un fantôme terrifiant pour enlever et dévorer les enfants afin de se venger d'Hera qui par jalousie fit périr les siens.

Elle est associée à la Lune Noire. En astrologie, on nomme parfois ainsi le second satellite de la Terre, qui serait aussi le second foyer de l'orbite lunaire. Dans la Kabbale, elle règne sur le vendredi.

Dans certaines légendes, elle trouve refuge sous la mer et on la nomme reine de Zmargad qui pourrait être le nom de son royaume sous-marin.

Comme beaucoup de démons, ses apparences sont variées : citons celles de femme sphinx (Salomon soupçonnera la reine de Sheba d'être Lilith déguisée à cause de ses pieds poilus), à queue de poisson ou de serpent. Serpent, que l'on retrouve dans l'iconographie chrétienne, où l'on donne souvent au serpent qui tenta Eve les traits de Lilith. Non content de tromper Eve, Lilith l'aurait aussi fécondée (on retrouve ici l'androgynie), donnant naissance à Caïn. Une autre version rajoute que Caïn et Abel se seraient disputés Lilith. Caïn aurait alors été tenté par l'inceste dont l'ombre plane sur la démone. Cette image du serpent poursuit Lilith jusque dans le Zohar (ouvrage kabbalistique du XVIIe siècle). Elle y est décrite comme la compagne de l'ange de la mort : Samaël. On peut les assimiler à un pendant maléfique du couple Adam / Eve. La tradition kabbalistique veut en outre que Dieu ait castré Samaël, raison pour laquelle Lilith vole la semence des hommes. Le couple Lilith / Samaël ne pourrait s'unir que par l'intermédiaire d'un dragon aveugle avec lequel s'accouple la démone durant les périodes de grands malheurs (peste, famine...).

Le Zohar laisse aussi entendre que la Matronite, la compagne de Dieu, l'ayant quitté, celui-ci prit Lilith pour amante.

Les succubes

Un mot sur les Succubes ??
Succube, du latin subcubare : coucher sous. Démons lascifs revêtant une forme et un comportement féminins afin de commettre divers actes malveillants, le plus souvent en rapport avec des pratiques charnelles. Les succubes choisissent les plus belles enveloppes corporelles possibles, aussi elles sont les femmes les plus sensuelles et les plus magnifiques qu'on puisse imaginer. Elles détournent les hommes de leur droit chemin en faisant appel à leur faiblesse pour leur corps, et leur font perdre leur âme. Elles soutirent aussi la semence de l'homme pour engrosser des femmes par l'incubat. L'enfant ainsi donné est bien entendu un semi-démon (Merlin l'enchanteur est lui-même le fruit d'un incubat, d'un terrible démon avec une nonne à l'âme immaculée qui fut abusée).

Mais la succube, avant toute chose est un démon. Elle est donc androgyne, et, aussi troublante qu'elle puisse être, reste affreusement dangereuse, volcanique, imprévisible, violente et sans aucune pitié.

Synthèse et recherches par Pen of Chaos.
Texte central provenant du site Le miroir d'encre.

Intro : Dictionnaire du Diable, Roland Villeneuve.

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Pierre De Lancre
Profession : Chasseur de sorcières

Depuis la fin du XVIe siècle, le Diable s'était manifesté avec une pernicieuse violence et, de tous les côtés, on signalait une multiplication des sorciers.

En 1484, la bulle Summis Desiderantes désigna deux inquisiteurs pour enquêter et mettre un peu d'ordre.
En 1489 Sprenger avait publié le Malleus Maleficarum - le marteau des sorciers - livre fondamental qui constitue le code de la sorcellerie.

A partir de ce moment les juges ecclésiastiques et laïques se mirent à la triste besogne, les bûchers s'allumèrent pour purger le royaume des serviteurs de Satan, l'histoire ouvrait ses portes à l'abomination incarnée en un seul homme : Pierre de Lancre.

Né en 1553 d'une famille bourgeoise bordelaise, contemporain de Montaigne, il avait été envoyé jeune en Italie pour étudier le droit à Turin. Curieux, il avait visité toute la péninsule. Docteur en droit en 1579, il avait pris des vacances avant de rentrer à Bordeaux, avait poussé jusqu'à Prague puis était revenu en traversant la Provence et le Languedoc.

D'abord avocat, il devint conseiller au Parlement de Bordeaux le 3 août 1582.

En le choisissant pour mettre de l'ordre dans le pays de Labourd, on savait qu'il était particulièrement renseigné sur le surnaturel et le merveilleux, durant ses études on lui avait révélé la puissance du démon en lui montrant chez un apothicaire une jeune fille possédé par le malin.
En matière de sorcellerie, il avait tout lu et croyait à tout. Un auteur avait dit parlant de lui que sa bonne foi atteignait la naïveté et sa dévotion l'illuminisme.

Lancre, lorsqu'il reçut sa mission avait cinquante-six ans, l'horreur pouvait commencer...

Dés son arrivée, De lancre savait que la région du pays de labourd était la proie du démon, à l'évidence il y'avait des sorciers partout : "Il y'a bien peu de familles qui ne touchent au sortilège par quelque bout".

En un premier temps, il fit décerner des monitoires. Les monitoires sont des mises en demeure, publiées dans les églises, pour enjoindre sous les peines ecclésiastiques, à quiconque pouvait fournir quelques renseignements intéressants les poursuites contre les sorciers de porter dénonciateur.

L'arrestation d'un sorcier se faisait avec une extrême précaution, comme la puissance des sorciers vient de la terre dont le centre est la région des flammes infernales, on le saisissait par surprise et on le soulevait de terre. Puis on le plaçait dans un panier dont les anses étaient accrochées à un bâton que deux hommes portaient sur les épaules. Le sorcier était ainsi conduit en prison.

Le premier procès fut fait près d'Acqs à quatre sorcieres et un sorcier qui avaient avoué avoir donné le mal de "Laya" - forme magique de l'épilepsie - à de nombreuses personnes, l'église d'Amou avait été le théâtre d'une marque du Malin, quarante personnes s'étaient roulé à terre et avaient aboyé comme des chiens.

La première sorcière appréhendée fut Françoise Broquerion, à qui il suffisait de s'approcher d'un maléficié pour qu'il tombe à terre et entre en crise.

Pour faciliter les recherches, Lancre s'était entouré de collaborateurs dévoués, un chirurgien de Bayonne spécialisé dans la recherche de la Stigma diaboli - la marque du Diable - emplacement du corps, secret et insensible, c'est là que le Diable avait posé le doigt au moment du pacte en signe de possession. Pour découvrir la marque, le chirurgien rasait d'abord tout le corps puis il enfonçait des aiguilles dans les endroits suspectés.

Bien meilleure "collaboratrice" était Mongui, très jolie fille de 17 ans que Lancre avait attachée à sa personne. C'était une repentie qui racontait que pendant plusieurs années avant elle avait été conduite au Sabbat par des sorcières. On lui faisait chercher aussi la marque sur les jolies femmes "qui sont dans les parties très secretes".

C'est ainsi que d'arrestations en arrestations et en de nombreux interrogatoires une grande partie de la population finit par avouer sa participation et sa dévotion au Démon. Du maître de Tartas qui avait conduit ses six écoliers au Sabbat au maître de cérémonies un pauvre homme de 73 ans, ils furent tous torturés et brûlés.

De Lancre se déchaîna dans le prononcement de condamnations impitoyables, ou se tenait le Sabbat ? les aveux jaillissaient mélanges à des cris et à des flots de sang. Le diable était partout le soir dans la lande, les femmes volaient et couraient échevelés, on les voyaient nues sur un bâton ou portées sur un bouc.

Le conflit qui se dessinait entre les autorités religieuses et laïques allait mettre un terme à cette tuerie. Le 1er novembre la mission de Lancre se finissait, responsable de plus de 500 morts, il pouvait reprendre le chemin de bordeaux.

Il y publia " le tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons " vers 1620, au pays de labourd on respirait mais pas pour longtemps, un peu plus tard louis XIII envoya le sévère Laubardemon qui dit un jour "Donnez moi deux lignes de l'écriture d'un homme et je le ferai pendre"...

Quant à Lancre il vécut vieux et mourut en 1631 à l'âge de 78 ans en laissant ces quelques vers :

Elles prennent plaisir d'écorcher des crapauds
De poudre d'araignées assaisonnent leurs peaux
Et, dans les eaux puantes
Du lac Tennarien détrempant leur venins,
Ces marâtres méchantes
Font mourir les humains de leurs charmes malins.

Etude d'Elric sur la base de document de maître Maurice Garcon.

 

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