La planète des singes
Fiche Technique
- 2001 (27 juillet aux USA, 22 août en France)
- Réalisation : Tim Burton
- Scénar : William Broyles, Larry Konner, Mark Rosenthal (librement inspiré du roman de Pierre Boule)
- Producteurs : Richard Zanuck et Ralph Winter (exécutif)
- Musique : Danny Elfman
- Avec : Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham Carter (en singe), Estella Warren...
- site officiel : http://www.planetoftheapes.com/fr/
Un pilote de l'aéronautique se retrouve échoué sur une planète où les singes ont le contrôle, et où les humains sont des esclaves.
Voici un très bon film, même si ça n'est évidemment pas le meilleur film de Tim Burton (c'est un film de commande, donc moins personnel, et ça se voit).
Toutefois, la présence du réalisateur d'Edward aux mains d'argent, Batman, Sleepy Hollow, l'étrange Noël de monsieur Jack, etc. se fait sentir. Les images sont très belles, notemment les décors et les mouvements des singes. Les personnages sont très travaillés ; rien à voir avec les clichés habituels, et leurs relations sont d'une qualité littéraire.
On notera également des parallèles hommes/singes très subtils et chargés d'humour.
L'univers simiesque est très cohérent, il fourmille de détails, et est crédibilisé par un système féodal criant de vérité et une musique tribale très sympatique.
Les techniques de maquillage sont excellentes, et elles permettent aux acteurs-singes de ne pas être de simples porteurs de costumes. Les expressions du visage sont très réalistes, et Tim Burton exploite la palette complète de toutes les races simiesques (pas de racisme chez les singes ? voilà sûrement en quoi ils nous sont supérieurs...).
De nombreux spectateurs ont été déçus par des détails dûs à la production (un personnage comique imposé, une bataille bâclée...), mais l'impression générale reste très satisfaisante.
Cette version de la planète des singes est donc un très bon divertissement subtil et bien construit.revue par le sélénite
Note de Pen of Chaos: la construction devient tout de même un peu étrange et semble baclée sur la fin, avant la chute finale... et puis sinon les musiques ben... c'est Danny Elfman !
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