EVENT HORIZON : "Le vaisseau de l'au-delà"
Fiche technique
Event Horizon (1997)
- VO : anglais
- Production : Golar Productions / Impact Pictures / Paramount Pictures [us]
- FX : Mass.Illusions, LLC [us] (constructions) / Cinesite (Europe) Ltd (digital effect/services) / The Computer Film Company
- Realisateur : Paul Anderson
- Scénario : Philip Eisner
- Avec Laurence Fishburne, Sam Neil, Kathleen Quinlan, Joely Richardson, Richard T. Jones, Jack Noseworthy, etc...
- Références dans les nos 111, 109 et 113 de Mad Movies
William Weir est le fier inventeur du "Event Horizon", un vaisseau capable de génerer un trou noir lui permettant de défier les lois de la physique pour se rendre en n'importe quel point de l'univers. Malheureusement dès son premier essai, le Event Horizon disparaît sans laisser de trace. 7 ans plus tard, la terre reçoit un SOS du vaisseau situé du côté de Pluton. Une équipe de sauvetage part immédiatement, accompagnée de William Weir qui est sujet, depuis peu, à de violents cauchemars. Une fois arrivés sur le Event Horizon, il ne trouvent que des bouts de chair, des corps mutilés et brûlés, et soutout des fantômes. Ou alors des hallucinations ? Toujours est-il que les sauveteurs ne demandent qu'une chose : partir !
Mais bon, c'est pas si simple.Le genre du film n'est pas forcément nouveau, mais il est plutôt rare : le Techno-Gothic. Un style qu'on retrouve au cinéma grace à Alien, sur les toiles grace à HR Giger et sur nos PC grace au jeu QUAKE. Mélant SF spatiale et terreur mystique, ce style est (et doit être) très bien exploité au niveau visuel et sonore. Le Event Horizon est batti comme une cathédrale ; sa forme générale est celle d'une croix, ces antennes sont semblables à des gargouilles et lorsque les lumières faiblissent, seuls les vitraux permettent d'apercevoir les ténèbres. Le gore y est manié avec art, ni trop Bad Taste ni trop gentil, le réalisateur (qui a fait aussi Mortal Kombat) a choisit l'image subliminale. L'effet est garanti, on n'a pas le temps de se demander si ça fait mal de manger du fil barbelé qu'on est déjà revenu à l'obscurité, avec un étrange et inquiétant gargouillement au fond du ventre. Seul défaut du film : les acteurs (sauf Sam Neil qui y est encore plus convaincant que dans l'Antre de la Folie) et les dialogues un peu trop nuls pour ne pas se faire voler la vedette par le vaisseau hanté qui devient très vite le personnage principal du film ; Où était-il pendant 7 ans ? Qu'en a-t'il ramené ? Jusqu'où le trou noir a-t'il pu l'amener ?
A ce propos, quelques précisions :
- "Event Horizon" est le mot désignant la limite de notre univers.
- "Lewis & Clark" étaient des pionniers de l'Amérique.Bref, allez voir ce film qui m'a laissé tout chose lorsque les lumières se sont rallumées. Je n'avais pas vraiment envie de vomir (peut être parce que je n'avais pas mangé), j'avais plutôt envie de me cacher pour mourir. Il m'a fallu environ une heure pour me remettre à parler et à regarder les gens normalement. A voir sur grand écran de préference.
revue par Nico Bally
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