LE JOUR J DU JUGEMENT (The devils of D-Day, 1978)Plus de trente années après le débarquement des alliés sur les côtes normandes, Dan McCook, un cartographe américain, entreprend à la demande d'un ami, de retracer une carte de la région normande. Ses conversations avec les habitants du coin l'amènent à s'intéresser de près à un char, un Sherman, abandonné sur le bas-côté de la route depuis la fin de la seconde guerre. Dès son approche, d'étranges voix lui intiment de retirer l'imposant crucifix qui entrave l'ouverture de la tourelle... ce qui finit bien sûr par arriver (sinon il n'y aurait pas d'histoire !). Enfin libéré de sa prison, Elmek, le démon des couteaux et des lames acérées (connu aussi sous le doux nom d'Asmorod), n'a qu'un seul but : libérer ses 12 compagnons afin qu'ils invoquent, ensemble, le tout-puissant démon Adramelech. Dan McCook, parviendra-t-il à empêcher cette horde de démons d'invoquer leur maître destructeur ? Et si tel n'est pas le cas, quelles seront les conséquences de cet acte innommable ? |
 Le jour J, crayon et rotring par Pen of Chaos (détail). Cliquez sur l'icône pour charger la version complète (124k). |
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J'aimerais bien partager l'engouement de mes camarades, mais je dois dire, hélas, qu'après l'avoir récemment relu, je suis resté quelque peu resté sur ma faim. Ce roman a pour point fort la base de son scénario qui, en plus d'être d'une grande originalité, parvient à transmettre la tension de son personnage principal au lecteur, et ce, avec beaucoup de force. Cette idée du char qui est resté abandonné depuis le débarquement en Normandie sur une petite route de campagne est tout à fait originale et sublime... mais rapidement la qualité du bouquin se dégrade et se termine par une confrontation "Anges & Démons" à laquelle nous assistons, tout comme le héros, en simple spectateur.
Quelques années ont passées depuis l'enthousiasme dont j'avais fait preuve lors de ma première lecture et, en le relisant aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de penser que si l'histoire est aussi courte c'est tout simplement parce que Masterton n'était pas suffisamment inspiré... Aïe, Aïe, je sens déjà les foudres des mes compagnons s'abattre sur moi. Je conclurai juste en précisant que je regrette énormément le fait que Masterton n'ait pas mieux exploité cette idée du char abandonné et de son "occupant" au sadisme démesuré.
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Sans doute le livre le plus percutant de GM. Un rhytme très soutenu, une histoire courte mais intense, et une ambiance tellement sordide qu'elle m'a plusieurs fois rappelé celle du film L'exorciste. Ce qu'il y a de plus étrange c'est la simplicité des explications historiques, et le fait que ceci se passe en France. Des détails remontant assez loin dans les périodes obscure de notre histoire viennent renforcer le tableau. On y compte nombre de scènes tout à fait géniales, ma préférée restant celle de l'invocation des 13 de Rouen vers la fin, qui m'a inspiré sur le champ le dessin glauque ci-dessus présenté. Un must, à qui on peut reprocher d'avoir une fin "Mastertonienne" prononcée et d'être bien trop court.
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