Graham Masterton, LE TRONE DE SATAN

Critiques

LE TRONE DE SATAN (Heirloom, 1982)

Un antiquaire se fait vendre un superbe fauteuil par un vendeur pressé à l'allure bizarre, un homme qui débarque chez lui un dimanche après-midi, à bord d'un grand camion noir... Content d'avoir fait une affaire, il installe le meuble chez lui, et il ne lui faudra pas longtemps avant de se rendre compte que celui-ci est étrange, et qu'il a été vraisemblablement fabriqué par un dément. L'aura du fauteuil va peu à peu pourrir sa vie de famille, et il va tenter de le rendre à son propriétaire, puis de s'en débarasser. Par la suite, il commencera à faire des découvertes concernant ses origines...

   Le trône... par Pen of Chaos

Pen of Chaos   donne son avis :

Il faut bien reconnaître que ce livre est d'une construction classique, et qu'il me rappelle un peu la volonté qu'ont certains réalisateurs de série B à faire habiter le malin dans les objets les plus rudimentaires (la lampe de salon dans un des Amytiville). Il se lit assez facilement cependant, et ne comporte pas de scènes d'une violence extraordinaire, mais possède tout de même l'ambiance très Masterton aux moments les plus noirs de l'histoire. Il est à conseiller aux gens qui veulent se lancer dans la lecture du livre de terreur sans avoir à se plonger dans une histoire trop compliquée (telle que celle de Sang Impur du même auteur). Les fans de Masterton restent un peu sur leur faim car justement c'est plutôt un genre de concentré de style, sans grandes surprises.

Asc   donne son avis :

Livre parfaitement représentatif du style de Masterton. L'histoire progresse suffisament vite pour rendre l'ensemble intéressant. Les personnages subissent d'une manière intelligente l'intrigue sans avoir à subir les 752 pages habituelles (que savent nous prodiguer beaucoup d'auteurs du genre) de doutes métaphysiques avant de réellement passer à l'action.L'histoire tourne autour d'un trône (nous l'aurions deviné) et d'un antiquaire qui aurait certainement mieux fait de se casser la jambe plutôt que de se voir refiler cet objet d'ameublement qui va vite devenir un soupçon envahissant. Ce n'est certainement pas le meilleur que G.M., ait écrit, mais il se laisse apprécier sans aucune difficulté.

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