LE DJINN (The djinn, 1977)
Max Greaves, un riche collectionneur d’antiquités du Moyen-Orient, vient à trouver la mort dans des circonstances pour le moins étranges. Le jour des obsèques, Marjorie Greaves, son épouse, se confie à son cher filleul qui n’est autre que l’Incroyable Erskine ! Elle lui confie que Max avait tendance à péter les plombs depuis quelques temps, totalement obsédé par une mystérieuse jarre qui aurait jadis appartenu à Ali-Baba. Bien sûr celle-ci contient un djinn (et pas l’un des moins puissants !) contre lequel notre cher Harry Erskine va devoir se mesurer.
donne son avis : Premier point fort du livre, on y retrouve mon voyant préféré, Harry Erskine ; ce personnage est vraiment extra. On peut supposer que Harry a déjà affronté Misquamacus une première fois avant de se trouver face au djinn étant donné que, chronologiquement, il a été écrit entre les deux premiers volets de Manitou. Néanmoins, le sorcier indien n’est jamais cité dans Le djinn, sauf de manière indirecte (à la page 49 chez Presses Pocket). Second point fort, c’est écrit de façon magistrale ; ça va à cent à l’heure, l’humour et le cynisme de Masterton y sont très présents, et le suspense est tel qu’il nous tient en haleine de la première à la dernière page. Du tout bon.
donne son avis : Le Djinn est effectivement un livre tout a fait correct de GM. Erskine y parle peu de voyance (j'aimais bien ces anecdotes, he he). C'est un peu regrettable qu'Harry ait la mémoire si courte et ne nous parle pas de ses expériences avec la magie indienne :) La partie "légende" du livre est encore une fois très poussée, du bon travail.